un loup. J’ai fait appel aux Arbres et à la Rivière pour qu’ils se souviennent. Je suis du Peuple Libre, Kaa, jusqu’à ce que le dhole ait passé.
— Peuple Libre, grogna Kaa. Voleurs libres ! Et tu t’es lié par ce nœud de mort, en mémoire de loups qui ne sont plus ! Cela n’est pas de bonne chasse.
— Il s’agit de ma Parole que j’ai donnée. Les Arbres savent, la Rivière sait. Jusqu’à ce que le dhole ait passé, elle ne peut m’être rendue.
— Ngssh ! Cela brouille toutes les pistes. J’avais pensé à t’emmener avec moi dans les marais du Nord, mais parole donnée — même la parole d’un petit d’homme, tout nu, sans poil, est parole donnée. Maintenant, moi, Kaa, je dis…
— Réfléchis bien, Tête Plate, avant de te lier aussi toi-même par le nœud de mort. Je n’ai pas besoin de ta Parole, à toi, car je sais bien…
— Soit, dit Kaa. Je n’engagerai pas ma parole ; mais qu’as-tu l’intention de faire lorsque le dhole va venir ?
— Il faut qu’ils traversent à la nage la Waingunga. J’ai songé à les attendre couteau en main sur les hauts-fonds, le Clan derrière moi ; et ainsi frappant