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bout. Lorsque la jeune fille et lui remontèrent au nord, vers la terre d’Ellesmere, l’année du Grand Hiver Libre, il laissa l’histoire en images à Kadlu, qui la perdit sur le sable le jour où son traîneau à chiens se brisa, un été, au bord du lac Netilling, à Nikosiring ; c’est là que, le printemps suivant, la trouva un Inuit du lac ; celui-ci la céda à un homme d’Imigen, qui était interprète sur un baleinier du détroit de Cumberland ; et ce dernier la vendit à Hans Olsen, depuis quartier-maître à bord d’un grand steamer qui emmenait des touristes au cap Nord en Norvège. La saison des touristes passée, le steamer fit le voyage de Londres en Australie, en relâchant à Ceylan ; et là Olsen vendit l’ivoire à un bijoutier cingalais pour deux saphirs en imitation. Je l’ai trouvé sous des vieilleries, dans une maison à Colombo, et l’ai traduit d’un bout à l’autre.