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le second livre de la jungle

pendait bien au chaud au-dessus de la lampe à graisse. Kotuko continua de sculpter et Kadlu, ayant jeté un paquet de harnais de chiens dans une chambre minuscule qui s’ouvrait sur un des côtés de la maison, se mit en devoir d’enlever son lourd costume de chasse en peau de renne, le plaça dans un filet de fanons de baleine pendu au-dessus d’une autre lampe, et tomba sur le banc de repos, où il resta à taquiner un morceau de viande de phoque gelée en attendant qu’Amoraq, sa femme, apportât le dîner habituel de viande bouillie et de soupe au sang. Il était allé, dès le matin, à l’aube, aux trous de phoques, à huit milles de là, et venait de rentrer avec trois gros animaux. À mi-chemin du couloir ou tunnel de neige, long et bas, qui conduisait à la porte intérieure de la maison, on pouvait entendre un concert de jappements et d’aboiements : c’étaient les chiens d’attelage de son traîneau qui, après la besogne du jour, se disputaient les places chaudes. Lorsque les aboiements devinrent trop forts, Kotuko roula nonchalamment à bas du banc de repos et ramassa un fouet formé d’une souple poignée de baleines longues de dix-huit pouces et d’une courroie de vingt-cinq pieds lourdement tressée. Il plongea dans le couloir, où le vacarme devint tel