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sont des mangeurs de bétail, et j’ai entendu dire que d’autres, suivant les leçons de Shere Khan, vont par la nuit noire enlever des enfants aux seuils des villageois. Donc je sais que vous êtes lâches, et c’est à des lâches que je parle. Il est certain que je dois mourir, et ma vie ne vaut plus grand-chose ; autrement, je l’offrirais pour celle du Petit d’Homme. Mais, afin de sauver l’honneur du clan… presque rien, apparemment, qu’à force de vivre sans chef vous avez oublié… je m’engage, si vous laissez le Petit d’Homme retourner chez les siens, à ne pas montrer une dent lorsque le moment sera venu pour moi de mourir. Je mourrai sans me défendre. Le clan y gagnera au moins trois existences. Je ne puis faire plus ; mais, si vous consentez, je puis vous épargner la honte de tuer un frère auquel on ne saurait reprocher aucun tort… un frère qui fut réclamé, acheté, pour être admis dans le clan, suivant la Loi de la Jungle.

— C’est un homme ! … un homme ! … un homme ! gronda l’assemblée.

Et la plupart des loups firent mine de se grouper autour de Shere Khan, dont la queue se mit à fouailler les flancs.

— À présent, l’affaire est en tes mains ! dit