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Puis il s’arrêta tout à coup, et j’entendis dans l’obscurité une petite plainte qui m’apprit que Vixen m’avait enfin retrouvé. Elle savait aussi bien que moi que la chose au monde dont l’éléphant a le plus peur, c’est un petit chien qui aboie ; aussi, elle s’arrêta pour persécuter Double-Queue dans ses piquets, et jappa autour de ses gros pieds. Double-Queue s’agita, et cria :

— Allez-vous-en, petit chien ! Ne flairez pas mes chevilles, ou bien je vais vous donner un coup de pied. Bon petit chien… gentil petit chien… Là ! là ! Rentrez à la maison, vilaine petite bête jappante !… Oh, pourquoi personne ne l’enlève-t-il ? Il va me mordre dans une minute.

— Paraît, dit Billy au cheval de troupe, que notre ami Double-Queue a peur à peu près de tout. À l’heure qu’il est, si on m’avait donné une pleine ration pour chaque chien auquel j’ai donné un coup de pied sur le champ de manœuvre, je serais presque aussi gros que Double-Queue.

Je sifflai, et Vixen courut à moi, toute crottée, me lécha le nez, et me raconta une longue histoire sur ses recherches pour me trouver à travers le camp. Je ne lui ai jamais laissé savoir que je comprenais le langage des bêtes, car elle aurait pris