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pris, pour n’avoir pas trop d’ennuis avec eux en descendant au Sud, vers les plaines, puis à réunir les couvertures, les cordes et tout ce qui avait pu être abîmé ou perdu dans la forêt. Petersen Sahib vint sur le dos de son intelligente Pudmini : il était allé compter leur paye à d’autres camps dans les montagnes, car la saison tirait à sa fin ; et, maintenant assis à une table sous un arbre, un commis indigène réglait leurs gages aux cornacs. Une fois payé, chaque homme retournait à son éléphant et rejoignait la ligne qui se tenait prête à partir. Les traqueurs, les chasseurs, les meneurs, tous les hommes du keddah régulier, qui passent dans les jungles une année sur deux, étaient montés sur le dos des éléphants appartenant aux forces permanentes de Petersen Sahib, ou bien, adossés au tronc des arbres, leur fusil en travers des bras ; ils plaisantaient les cornacs qui s’en allaient, et riaient quand les éléphants nouvellement pris rompaient l’alignement pour courir de tous les côtés. Grand Toomai se dirigea vers le commis avec Petit Toomai derrière lui, et Machua Appa, le chef des traqueurs, dit à demi voix à un de ses amis :

— Voilà de la bonne graine de chasseur qui