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Mar ! (Frappe, frappe !) Prends garde au poteau ! Arre ! Arre ! Hai ! Hai ! Kya-a-ah !

Et le grand combat entre Kala Nag et l’éléphant sauvage roulait çà et là à travers le keddah, et les vieux preneurs d’éléphants essuyaient la sueur qui leur inondait les yeux, et trouvaient le temps d’adresser un signe de tête à Petit Toomai, tout frétillant de joie au sommet du poteau.

Il fit plus que de frétiller ! Une nuit, il se laissa glisser du haut de son poteau, se faufila parmi les éléphants, ramassa le bout libre d’une corde tombée à terre, et la jeta vivement à l’homme qui essayait d’attraper un petit récalcitrant (les jeunes donnent toujours plus de mal que les adultes). Kala Nag le vit, le saisit dans sa trompe, le tendit à Grand Toomai qui le gifla dare-dare et le remit sur le poteau. Le lendemain matin il le gronda et lui dit :

— De bonnes lignes à éléphants, en briques, et quelques tentes à porter, n’est-ce pas suffisant, que tu aies besoin d’aller attraper les éléphants pour ton compte, petit propre à rien ? Voilà, maintenant que ces malheureux chasseurs, dont la paye n’approche pas de la mienne, ont parlé de l’affaire à Petersen Sahib.