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de lune pour être sûre qu’il n’avait point passé inaperçu. Akela, de son côté, criait :

— Vous connaissez la Loi, vous connaissez la Loi. Regardez bien, ô loups !

Et les mères reprenaient le cri :

— Regardez, regardez bien, ô loups !

À la fin (et mère Louve sentit se hérisser les poils de son cou lorsque arriva ce moment), père Loup poussa « Mowgli la Grenouille », comme ils l’appelaient, au milieu du cercle, où il resta par terre à rire et à jouer avec les cailloux qui scintillaient dans le clair de lune.

Akela ne leva pas sa tête d’entre ses pattes mais continua le cri monotone :

— Regardez bien !…

Un rugissement sourd partit de derrière les rochers ; la voix de Shere Khan criait :

— Le petit est mien. Donnez-le-moi. Le Peuple Libre, qu’a-t-il à faire d’un petit d’homme ?

Akela ne remua même pas les oreilles ; il dit simplement :

— Regardez bien, ô loups ! Le Peuple Libre, qu’a-t-il à faire des ordres de n’importe qui, hormis de ceux du Peuple Libre !… Regardez bien !

Il y eut un chœur de sourds grognements, et un