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pu me faire lâcher prise. Il était mort avant que l’homme l’ait coupé en deux… C’est moi qui ai fait cela ! Rikki-tikki-tchk-tchk !… Par ici, Nagaina. Par ici et battons-nous ! Vous ne serez pas longtemps une veuve.

Nagaina vit qu’elle avait perdu toute chance de tuer Teddy, et l’œuf gisait entre les pattes de Rikki-tikki :

— Donnez-moi l’œuf, Rikki-tikki. Donnez-moi le dernier de mes œufs, et je m’en irai pour ne plus jamais revenir, dit-elle, en baissant son capuchon.

— Oui, vous vous en irez et vous ne reviendrez plus jamais ; car vous irez sur le fumier rejoindre Nag. En garde, la veuve ! L’homme est allé chercher son fusil ! En garde !

Rikki-tikki bondissait tout autour de Nagaina, en se tenant juste hors de portée des coups, ses petits yeux comme deux braises. Nagaina se replia sur elle-même et se jeta sur lui. Rikki-tikki fit un saut en l’air et retomba en arrière. Une fois, une autre, puis encore, elle voulut le frapper, mais à chaque reprise sa tête donnait avec un coup sourd contre la natte de la véranda, tandis qu’elle se rassemblait sur elle-même en spirale comme un