vos bébés dehors ! dit Rikki-tikki. Vous ne savez pas faire les choses en leur temps. Vous êtes là dans votre nid, suffisamment en sécurité, mais ici, en bas, c’est pour moi la guerre. Arrêtez-vous pour une minute de chanter, Darzee.
— Pour l’amour du grand, du beau Rikki-tikki, je vais m’arrêter, répondit Darzee… Qu’y a-t-il, ô Tueur du terrible Nag ?
— Pour la troisième fois, où est Nagaina ?
— Sur le fumier, près des écuries, menant le deuil de Nag… Glorieux est Rikki-tikki, le héros aux blanches dents.
— Au diable mes dents blanches ! avez-vous jamais ouï dire où elle garde ses œufs ?
— Dans la melonnière, au bout, tout près du mur, à l’endroit où le soleil tape presque tout le jour. Il y a des semaines qu’elle les a cachés là.
— Et vous n’avez jamais pensé que cela valût la peine de me le dire ?… Au bout, tout près du mur, dites-vous ?
— Rikki-tikki… vous n’allez pas manger ses œufs ?
— Pas exactement les manger ; non… Darzee, s’il vous reste un grain de bon sens, vous allez voler