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Bonté divine !… Il faut que j’aille voir Darzee — dit-il.

Sans attendre le déjeuner, Rikki-tikki courut au buisson épineux où Darzee, à pleine voix, chantait un chant de triomphe. La nouvelle de la mort de Nag avait fait le tour du jardin, car le balayeur avait jeté le corps sur le fumier.

— Oh ! sotte touffe de plumes, dit Rikki-tikki avec colère. Est-ce le moment de chanter ?

— Nag est mort… est mort… est mort ! chanta Darzee. Le vaillant Rikki-tikki l’a saisi par la tête et n’a point lâché. L’homme a apporté le bâton qui fait boum, et Nag est tombé en deux morceaux ! Il recommencera plus à manger mes bébés.

— Tout cela est assez vrai ! Mais où est Nagaina ? — demanda Rikki-tikki, en regardant soigneusement autour de lui.

— Nagaina est venue au conduit de la salle de bains pour appeler Nag, continua Darzee ; et Nag est sorti sur le bout d’un bâton… le balayeur l’a ramassé au bout d’un bâton, et l’a jeté sur le fumier !… Chantons le grand Rikki-tikki à l’œil rouge !

Et Darzee enfla son gosier et chanta.

— Si je pouvais atteindre à votre nid, je roulerais