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Ne nage pas avant d’avoir six semaines,
Ou ta tête sera coulée par tes talons ;
Et moussons d’été, requins et baleines
Sont mauvais pour les bébés phoques.

Mauvais pour les bébés phoques, mon rat,
Plus mauvais que rien ne peut l’être,
____Mais barbote et deviens fort,
____Et tu n’auras jamais tort,
____Libre enfant de la mer ouverte !

Naturellement, le petit bonhomme ne comprenait pas tout d’abord les paroles. Il pagayait et barbotait à côté de sa mère, et apprenait à déblayer le terrain quand son père se battait avec un autre phoque et que les deux roulaient et rugissaient à travers les rochers glissants. Matkah allait au large chercher des choses à manger, et le baby n’était nourri qu’une fois tous les deux jours ; mais, alors, il mangeait comme quatre et en profitait.

La première chose qu’il fit, ce fut de ramper vers l’intérieur ; là, il rencontra des dizaines de mille de babies de son âge et ils jouèrent ensemble comme de petits chiens, s’endormant sur le sable clair et se remettant à jouer. Les vieilles gens des nurseries ne s’en occupaient pas, les holluschickie s’en tenaient à leur propre territoire, et les babies s’amusaient merveilleusement. Quand Matkah revenait de sa