« Telle qu’il la chanta au Rocher du Conseil lorsqu’il dansa sur la peau de Shere Khan. »
C’est la chanson de Mowgli. — Moi, Mowgli, je chante.
Que la Jungle écoute quelles choses j’ai faites :
Shere Khan dit qu’il tuerait — qu’il tuerait ! Que près des portes, au crépuscule, il tuerait Mowgli la Grenouille !
Il mangea, il but. Bois bien, Shere Khan, quand boiras-tu encore ? Dors et rêve à ta proie.
Je suis seul dans les pâturages. Viens, Frère Gris ! Et toi. Solitaire, viens, nous chassons la grosse bête ce soir.
Rassemblez les grands taureaux buffles, les taureaux à la peau bleue, aux yeux furieux. Menez-les çà et là selon que je l’ordonne. Dors-tu encore, Shere Khan ? Debout, oh ! debout. Voici que je viens et les taureaux derrière moi !
Rama, le roi des buffles, frappa du pied. Eaux de la Waingunga, où Shere Khan s’en est-il allé ?
Il n’est point Sahi pour creuser des trous, ni Mor le Paon pour voler.
Il n’est point Mang, la Chauve-Souris, pour se suspendre aux branches.
Petits bambous qui craquez, dites où il a fui !
Ow ! il est là. Ahoo ! il est là. Sous les pieds de Rama gît