vous autres Coloniaux, dit le commandant boër par-dessus sa pipe. Nous savons ce qu’il est advenu de toutes vos promesses de Beaufort West et même de De Aar. Nous faisons l’ouvrage, — tout l’ouvrage, — et vous vous agenouillez avec vos curés pour prier pour notre succès. Quel bien cela fait-il ? Le Président vous a dit cent fois pour une que Dieu est de notre côté. Pourquoi aller L’embêter ? Ce n’est pas pour cela que nous vous avons envoyé des mausers et des munitions.
— Nous avons tenu prêts nos chevaux de commando pendant six mois — et le fourrage est très cher. Nous avons envoyé tous nos jeunes gens, dit un honorable membre de société locale.
— Quelques-uns ici, et quelques serviteurs là. Qu’est-ce que cela ? Vous auriez dû vous lever d’ici à la mer comme un seul homme.
— Mais vous avez été si prompts. Pourquoi n’avez-vous pas attendu jusqu’à la fin de l’année ? Nous n’étions pas prêts, Jan.
— C’est un mensonge. Tous vos gens du Cap mentent. Ce que vous voulez, c’est sauver votre bétail et vos fermes. Attendez que notre drapeau,