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que les Pélicans mangeaient, il les faisait se tordre de rire ou les tenait haletants avec des anecdotes de Haute Mer et du Monde, au point que le vole de remerciements qu’ils firent passer en son honneur à la fin réveilla toutes les vaches du Parc. Mais William demeura transporté dans des visions, les doigts sympathiquement contractés sous la magie de Mr. Marsh parmi les marmites et les poêles. Il savait maintenant ce que le nom de Glasse signifiait, car il avait passé une heure dans l’arrière-boutique du boulanger à lire, dans un livre de cuir brun daté de 1767 de l’ère chrétienne et intitulé l’Art Culinaire Rendu Clair et Facile par une Dame, et ce nom de dame, tel qu’il se présentait en fac-similé en tête du Chap. I., était « H. Glasse ». La torture ne l’eût pas persuadé (ni Mr. Marsh), à ce moment-là, que ce n’était pas son ancêtre directe ; mais pour la bonne forme, il se proposait de demander à son oncle.

Lorsque La Crevette, fort reconnaissant à Mr. Marsh de n’avoir point fait allusion à ses notions de cuisine, demanda à William ce qu’il pensait de la conférence et de la démonstration, William sortit de ses rêves en sursaut, et :