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contes choisis

vous savez, mais un état tranquille, paisible et satisfait.

Comment je m’y suis mis ? C’était à Calcutta, je commençai par en essayer chez moi, rien que pour voir à quoi cela ressemblait. Je n’allais jamais bien loin, mais je crois que c’est à ce moment que ma femme est morte. En tout cas, je me suis retrouvé ici, où je vins à faire la connaissance de Fung-Tching. Je ne me rappelle pas très bien comment cela est arrivé ; mais il me parla de la Porte, et je pris l’habitude d’y venir, et, ce qui est sûr, c’est que je n’en suis jamais ressorti depuis. Il faut vous rappeler que la Porte était un endroit respectable au temps de Fung-Tching, où l’on était confortablement et pas du tout comme aux chandoo-khanas où vont les nègres. Non ; c’était propre et tranquille, pas encombré. Pour sûr, il y en avait d’autres que nous dix et l’homme ; mais nous avions toujours une natte par tête, avec un oreiller-coussin de laine ouatée, tout brodé de dragons noirs, rouges et d’un tas de