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L'AZUR ET LES LILAS
VIII


Comme il pria devant l’image de Madame la Vierge.


Ma bonne Mère, enfin, voyez, je suis venu !
Maintenant je suis près de vous, à Montaigu.
 
Maintenant je vais vous dire de douces choses
Et vous offrir mon cœur comme un bouquet de roses.
 
Et certes je vous fus un enfant peu soumis
Et je vous attristai par des pleurs et des cris.

Mais tout est oublié, car vous étes si bonne
Et je vois bien que votre bouche me pardonne.