Page:Kinon - L’Âme des saisons, 1909.djvu/35

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
31
L'AZUR ET LES LILAS
VII


Où l’on entre en vue du sanctuaire.


Et maintenant, voici les sapinières.
Donc, gravissons cette colline encor
Et nous verrons le dôme en or.
 
Le chemin creux, ruisselant de lumière,
Serpente au flanc des coteaux, à travers
Les bancs d’ocre rouge et de fer.
 
Ah ! quelle fatigue et quelle misère,
Ces pieds tour à tour cloués au sol dur
Et ces yeux aveuglés d’azur.