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LE VENT ET LES FEUILLES MORTES
VII


C’est moi ! Je suis venue
Vers ton cœur tourmenté ;
Me voici, belle et nue
Comme l’éternité !

C’est moi qui suis toi-même
Plus que ce cœur fiévreux,
Et l’eau de ton baptême
Ruisselle à mes cheveux.