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LE VENT ET LES FEUILLES MORTES
IV


SOIR


Le soir est doux. Le vent à peine pleure.
J’entends, je crois, carillonner six heures...
Allons flâner et le long des vieux murs
Humer l'arome des fruits mûrs...

Des nuages d’ardoise en larges bandes
Drapent l’église en un ciel de légende,
Drapent la lune aussi dont le croissant
Glisse, d’éblouissant argent.