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LE SOLEIL ET LES ROSES

Des séraphins tendant des roses hiératiques.
Mais lui, rêveur, assis à l’ombre des lilas,
Souriait doucement et ne comprenait pas…
 
Maintenant il comprend ! Dans l’extase divine
Le poème aux cris d’or jaillit de sa poitrine ;
Et le voici debout dans la grande clarté,
Vêtu de neige ardente et d’immortalité,
La lyre aux doigts, parmi les lis et les colombes…
 
Passant, il ne faut pas pleurer sur cette tombe.


1903.