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L’AVOCAT D’ERNESTINE
— Comment, bonne maman, vous défendez Ernestine ?
— Il le faut bien, ma mignonne, puisque toi, si bonne, si bienveillante d’ordinaire, tu l’accables comme les autres.
— Mais, grand’mère, elle a trompé son mari ; elle a reçu chez elle un amant la nuit ; y a-t-il un plus grand crime ?
La vieille marquise sourit et, caressant