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il est à la mode. Il n’y sera plus demain, et vous le reléguerez avec vos capotes de la veille et vos bonnets de l’année dernière.

Mêmes observations pour M. Winterhalter : son portrait de la princesse Woronzoff ressemble à une pâle imitation de Lawrence.

M. Dubufe père possède naturellement les défauts que son fils se donne malgré lui ; sa peinture a les charmes vieillots de la mode d’avant-hier. Voyez sa Vénus anadyomène, comme dirait M. Ingres, quelle fadeur !

À tous ces portraits je préfère le portrait réel, qu’expose M. Mattet. Voilà une image qui doit être ressemblante et qui est l’œuvre d’un artiste studieux et sincère.