où mourut ce jeune homme de tant d’avenir et de tant d’espérances !
Cette pendule arrêtée est une idée touchante. Mais combien plus touchante encore est cette peinture interrompue par la mort ! Ici c’est la destinée même qui a arrêté le mouvement, la vie, de son doigt implacable. La pendule n’a gardé que l’heure, la peinture a gardé l’heure et l’âme aussi…
Mais, pardon, je suis femme, laissez-moi pleurer…
Haute et douloureuse leçon. — Il y a je ne sais plus où un caveau funéraire sur la porte duquel est écrit ce mot latin que je me suis fait traduire : Reminiscere. Eh bien ! de quoi s’agit-il, après tout, pour nous tous, artistes, écrivains, philosophes, poëtes, femmes, enfants ? il s’agit de passer tous la tête haute et le cœur tranquille par cette porte-là.