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Cette pièce, qui est fort longue, est rapportée en entier dans le volume déjà cité des Mélanges tirés d’une grande bibliothèque. L'amour lui donne congé, et assure qu’il a été fidelle serviteur.

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Oultre plus, faisons à scauoir
Et certifions pour tout voir,
Pour estouper aux médisai»
La bouche, qui sont trop nuysans,
Qu’il ne part de notre service
Par défaut r forfait ou vice ;
Mais seulement la cause est telle :
Vray est que la mort trop cruelle,
A tort iuy est venue, aster .<
Celle que’, tant souioit< aagei ?
Qu’estoit sa dame et maîtresse,
Sa mie, son bien, sa liesse :
Et c oour sa loyauté çarder ;
Il veut désormais ressembler
A la^loyaîîe tourterelle x
Qui seule se tient à par «Ile,
Après qu’elle a perdu son per.

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La mort, moins généreuse que le fils de Vénus, lui avoit ôté sa maîtresse ; (en effet, avant la bataille d’Azincourt, il avoit perdu sa première femme). Il s’en plaint amèrement danss la même pièce, et rencontre l’amour, qui semble s’étonner de sa tristesse ; il lui répond ainsi :