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tunée se sentit pénétrer par une petite pluie très-froide, qui ajouta encore à son abattement. C’en est fait, se dit-elle, il faut mourir ici. En ce moment, sur la route, à trente pas d’elle, passe une voiture précédée par deux courriers. Le bruit la fait tressaillir ; sa tête s’égare : elle ne se donne pas le temps d’examiner d’où vient cette voiture, ni la direction qu’elle prend ; elle croit qu’Adelina la fait poursuivre, elle se croit retombée. en son pouvoir. Ô mon Dieu ! pardonnez-moi, s’écrie-t-elle, je ne recevrai point la mort des mains