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cou par un ruban ; car Adelina n’en avait aucune connaissance ; convaincue qu’elle ne pourrait séduire la geolière dont elle avait fait choix, elle n’avait pas songé à lui ôter le peu de moyens qui pouvaient être en ses mains. En calculant avec elle-même, ceux de se procurer un abri et la subsistance, Caroline cherche ses trésors. Le comble du désespoir l’attendait là ; elle s’apperçoit que le ruban qui suspendait le portrait était cassé, le portrait, l’or et l’argent avaient disparu ; il ne lui restait rien au monde que ses vêtements déchirés, et l’apparence fâcheuse