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droits, et qu’au moins elle devrait être avertie de l’état où était son fils. S’étant apperçu de la crainte qu’on avait que Milord nr le trouvât au château, il était résolu d’attendre son arrivée pour le consulter, et croyait devoir garder son malade à vue, afin qu’on ne pût le transférer ailleurs.

Cependant la muète avait toujours les mêmes soins de la triste Caroline. Ses attentions la faisaient exister ; elle vivait, c’était tout ce qu’on pouvait dire dans l’état où elle était réduite. Le père de la jeune fille devait son existence à