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lui est défendu de penser à aucune alliance brillante ; il aime cette jeune fille, et cette union peut-être aurait fait leur bonheur à tous deux ; mais j’ignore si lady Goring qui doit tenir à ses anciennes idées de grandeur, consentirait à voir épouser à son fils une personne flétrie dans l’opinion publique. »

Cet entretien, commencé plusieurs fois, laissa dans l’esprit de Henry la conviction que sa tante était sincère dans ses expressions. Il communiqua ses idées, à Sir Charles qui rejeta d’abord tout ce qui venait de Milady ; mais Henry fut