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l’héritage de ma mère qui en disposerait ainsi que je le désire, si elle pouvait renaître, et adopter Amélia. Sans cela… Sans cela, interrompit vivement lady Goring, je renonce pour mon fils à ces biens dont il faudrait dépouiller sa bienfaitrice, et je suis sûre de son cœur comme du mien. » Mon père, reprit Caroline, je vous le répète, vous avez deux filles : l’une vous a aimé, elle ose le dire, sans connaître le lien qui l’unissait à vous ; mais l’autre, depuis son enfance, a fait votre bonheur. Diviser leurs intérêts, c’est repousser l’une ou