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morts dans la cour du presbytère, où le pasteur me trouvant un reste de vie, me donna des secours, et opéra ma guérison. Il en informa mon maître qui me fit conduire en effet dans les montagnes où j’ai demeuré cachée pendant qu’il a fait toutes les recherches qui l’ont conduit à la vérité. Enfin nous y voilà parvenus. Caroline est bien mon enfant, Milord, c’est bien le vôtre. Plusieurs fois j’ai été la voir chez M. Melvil sans qu’elle m’ait jamais apperçue, et je l’ai bien reconnue quand, déguisée en garçon, elle est venue chez nous.