Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 5 - 1808.pdf/105

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 101 )

pelait son Henriette, telle qu’elle fut pour lui, tandis qu’elle fut aimée ! Mais je frémis en pensant que ma fille va tomber au pouvoir de ma rivale. Vous seul, M. Melvil, pouvez la protéger. Veillez sur Déborah, sa nourrice. Si vous soupçonnez que cette femme soit corrompue, si les événements devenaient tels que ma fille pût être abandonnée à la détestable Adelina, emparez-vous d’elle, cachez son existence à tous les yeux, et ne songez à lui rendre ses droits à l’immense fortune que je laisse à son père, qu’à un âge où les lois