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supérieur à celui qu’avait ambitionné même la reine Elizabeth. Il avait moins de prudence ou plus d’audace que cette princesse, et d’ailleurs l’état politique de l’Europe avait déjà subi des changements. Le Protecteur avait accru la puissance de la Suède son alliée, et l’avait rendue maîtresse de la mer Baltique. Il venait de conclure un traité d’alliance avec la France, et se préparait à envoyer en Flandres six mille hommes se joindre à l’armée de Turenne. Aspirant à se rendre maître d’Elseneur et du passage du Sund, il se proposait de