Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 4 - 1808.pdf/22

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 18 )

vivre, et peut-être auront-ils assez de charmes pour les prolonger ! Milady frémit à cette idée ; elle se plaignit du peu d’égards de milord, qui voulait introduire chez sa sœur une fille perdue. — Oui, perdue, si on l’abandonne ; c’est ainsi que Fenny en jugera. — Vous savez que je la hais. — Oui, mais je ne sais pourquoi. — N’est-elle pas la cause des malheurs d’Amélia ? dois-je y prendre plus d’intérêt que son père ? — C’est avec ce sophisme que vous m’avez déjà forcé à prendre part aux maux qui l’ont accablée ; c’est moi qui, en solli-