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lons plus, et puisque son absence nous laisse un peu de repos, faisons paisiblement notre ouvrage. Molly avait raison de s’exprimer ainsi ; les quinze jours suivants s’écoulèrent tranquillement au milieu des pénibles, mais innocentes occupations de la vie rustique. Caroline ne dédaignait aucun soin, ne se rebutait d’aucun genre de travail, et tout son bonheur était de se retrouver chaque soir dans son espèce de chambre, et de contempler un instant les portraits dont elle était en possession, qu’elle s’était d’abord condamnée à ne plus voir, mais