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souffrir une injustice qui pesait à la fois sur sa chère Amélia et sur une infortunée qu’elle aimait. Peut-être un peu d’antipathie entre elle et sa sœur, et le ressentiment d’une conduite qu’elle ne pouvait excuser, l’animait aussi en faveur de ces jeunes gens ; enfin, elle avait conçu le projet de leur être utile. Elle engagea donc sir Claypole à faire un voyage chez le vieux Law, et à prendre des informations sur Caroline et Déborah. Malgré les soins d’Adélina, Amélia avait eu le temps de confier à Sarah le dépôt qu’elle tenait de lady Goring, et qui prou-