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fille. — Lady Amélia me dicte mes devoirs ; reprit Caroline ; je vais me livrer moi-même à mes ennemis et justifier ma bienfaitrice. Je déclarerai que c’était Charles Stuart que j’avais rencontré, que je l’ai accompagné, mais que lady Amélia fut trompée par le nom, l’âge et les rapports qui pouvaient se trouver entre le prince et le fils de lady Goring ; qu’elle me croyait avec lui, et que sans doute elle savait que ce dernier était exposé à des dangers qu’elle ne pouvait m’expliquer. — Ils ne vous croiront pas, chère Caroline, et en vous perdant, vous ne