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Je n’ai pu apprendre d’elle le motif qui l’attache à moi. Déborah était bonne, humaine, généreuse, mais sauvage et peu communicative. Elle était dépositaire d’un secret qui me regarde ; je ne saurais douter qu’elle ait eu des relations avec M. Melvil, mais elle a été impénétrable aujourd’hui, et tout est perdu avec elle. Elle attendait que mes forces me permîssent de faire une longue et pénible route, quand, nous étant promenées l’une et l’autre aux environs d’Héales par un beau jour, et afin de reprendre un peu de vigueur, nous nous apperçûmes en