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elle, et que nous revînmes à Héales, je suivais sur un mauvais cheval, quand nous rencontrâmes un régiment de cavalerie avec lequel je vis Charles Stuart obligé de faire route. La peur me saisit, mon cheval s’effraya aussi du bruit des armes et des tambours ; il voulut reculer ; je ne le retins point, et il m’emporta loin du sentier où la troupe défilait. Je repris bientôt un peu de calme, et je voulus gravir la montagne afin de voir de loin ce que devenaient Charles et son compagnon. Comme j’étais à couvert sous les arbres qui en ombragent le sommet, un coup