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serai digne de sir Charles en lui refusant ma main ; je cesserais de mériter la sienne en l’acceptant. Je dois lui dérober la connaissance de mon sort, et je m’ensevelirai dans le fond de l’Écosse ou de l’Irlande ; mistriss Claypole ne vous refusera point de me rendre les bijoux qui lui sont confiés. J’ignore à la vérité s’ils m’appartiènent, mais enfin, M. Melvil ne m’aurait jamais laissée dans la misère, et je crois pouvoir employer une petite partie de cette richesse à me procurer les premiers besoins d’une vie dure et solitaire. Oui, Barclay,