Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 3 - 1808.pdf/255

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 251 )

vers lui. John Barclay, répondit-il, qu’as-tu fait de Caroline ? Hélas ! que pouvais-je lui dire ? je gardais un morne silence, il vous crut morte, et son premier mouvement fut de s’élancer dans les flots. Je pris sur moi de l’assurer que vous existiez, quoique je n’en eusse pas de certitude, et cette idée calma son désespoir. Cependant il fallut partir, mais le jeune officier, qui lui-même laissait à terre une amante, une jeune épouse enceinte de son premier enfant, et dont la douleur sympathisait avec celle de Charles Belmour, lui jura un amitié fra-