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rendus Caroline à Charles II, ne pouvant croire à la complicité d’Amélia, et ne pouvant refuser sa confiance aux rapports du seul de ses agents qui lui restât, elle crut que Charles Goring était aussi compagnon de la fuite du roi, et que c’était pour le suivre que Caroline se trouvait attachée à ce parti. Le soin de sa vengeance n’en était pas moins actif, sa haine s’accroissait en proportion de ce que lui coûtait cette innocente fille ; elle l’accusait de la perte d’Amélia, du sort déplorable d’une jeune personne privée de sa liberté à l’aurore de sa