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prisonnière des paroles douces comme le miel du désert, et de la préparer à ce que l’esprit du christ lui avait inspiré.

Fenny Claypole accoutumée au langage de son père, finit enfin par le comprendre. « Quoi, mon père, vous voudriez épouser Caroline ! — Vous m’ayez entendu, ma fille, lui dit-il, c’est une preuve que vous êtes inspirée comme moi, et je ne pense pas que ce mouvement de la grâce céleste puisse déplaire à ma famille. — Quant à moi, répondit mistriss Claypole, je n’y mets pas d’obstacle, mais je ne ré-