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dant le Protecteur à s’expliquer plus clairement à sa fille Fenny ; il alla lui-même dans sa retraite, et lui dit que l’esprit saint exigeait de lui une grande régularité de mœurs ; mais qu’il ne lui défendait pas les distractions permises aux plus simples citoyens ; qu’il connaissait bien le sens des préceptes, et la différence que les actes avaient souvent avec ce même précepte, mais que Dieu se manifestant à lui, ne lui avait pas interdit les joies humaines, puisque la chair étant faible et l’esprit fort, l’esprit faisait envers les sens ce qu’il faisait à l’égard de la lettre,