Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 3 - 1808.pdf/202

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 198 )

dait pour charmer ses ennuis. Ce fut surtout à la peinture qu’elle donna la préférence. Cet art convient mieux peut-être que la musique à celui qui est accablé par le malheur. La musique a trop d’empire sur l’imagination ; elle tend trop à l’exaltation ; elle peut être quelquefois l’expression d’une douleur profonde, mais elle n’en est pas toujours le remède. Elle traça de mémoire sur la toile une image frappante de lady Amélia, et lorsqu’elle l’eut achevée, elle pria le gouverneur de la tour de la faire porter à milord Falcombridge qui la reçut avec