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taque, et appelée ensuite devant le général Monk qui m’apprit qu’Amélia était libre. Je ne conçois pas, ajouta-t-elle, comment elle a pu le devenir ; je ne vois que le jeune français qui ait pu opérer sa délivrance ; mais pourquoi m’aurait-il abandonnée, moi qu’il avait conduite, moi qui lui étais recommandée par votre fils, et comment n’a-t-il pas suivi lady Amélia, et s’est-il pour ainsi dire consigné dans le château, exposé à être ou nommé par moi, ou trahi par quelques uns de ses camarades ? Plus que tout cela, le sort d’Amélia m’in-