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minelle, et j’emporterai au tombeau cette idée consolante. — Qui vous dit que vous êtes condamnée ? — Ah ! Milord, vous êtes père, milady est puissante ! elle a en sa faveur les titres et la fortune ; moi, je n’ai que mon innocence ! — Croyez-vous, Caroline, que l’innocence n’ait pas aussi des droits sur moi ? rassurez-vous ; toujours occupé de m’unir à l’esprit saint, je le cherche dans les cas difficiles ; je connais la parole de dieu, j’espère ; je dis que je l’aurai toujours pour règle de ma conscience et de mes précautions. Je sais qu’il y a des hommes qui