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Je n’en avais aucun ; je n’ai point favorisé sa fuite, je n’en avais pas les moyens. Je craignais de tomber dans des mains redoutables pour moi ; je le rencontrai dans un bois ; c’était un homme, il avait du courage, il me sauva lorsque j’étais poursuivie ; il était malheureux, je lui fus utile comme j’aurais voulu l’être à tout autre. Il me proposa de le suivre en France ; mon projet était de me soustraire à d’injustes persécutions, et de rejoindre lady Goring et son fils. Prête à m’embarquer avec lui, nous fûmes séparés, voilà tout. — Lady Amélia sa-