Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 3 - 1808.pdf/157

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 153 )

et montra même à ceux qui l’approchaient, une douce sérénité. Huit jours de solitude et d’ennui venaient de s’écouler, lorsqu’on vint la chercher pour la conduire au palais où Crumwell voulait l’interroger lui-même. Elle parut, non pas avec ce maintien arrogant, qui aurait l’air de braver une autorité que tout un pays reconnaît, mais avec la modeste assurance de quelqu’un qui n’a pas blessé cette autorité. Sa taille avantageuse, ses mouvements aisés et gracieux, une toilette extrêmement simple, des cheveux sans ornement et relevés sans