Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 3 - 1808.pdf/132

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 128 )

regrète en lui un ami dont il a reçu des services essentiels ; c’était lorsque la splendeur où vivait notre père, surpassant de beaucoup ses moyens, eut attiré sur nous des désastres peu communs : M. Melvil nous conserva les restes d’une fortune qui aurait été totalement engloutie ; il me fit, moi, entrer au service dans le régiment du lord Goring… — Du lord Goring ! Vous avez connu le lord Goring !! — J’ai fait sous lui mes premières armes, et lorsque je fus pris par Fairfax[1], je combattais sous ses

  1. Hume, tome III, page 307.